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grincheuxmarrant
3 mars 2012

Quand les Assad déjeunaient à l'Élysée avec le couple sarkozy et compagnie

Bachar et sa femme Asma ont été reçus par le couple Sarkozy en décembre 2010, trois mois avant le début de la répression en Syrie.

Bachar el-Assad n'a pas toujours été considéré comme un dictateur sanguinaire à Paris.

Bachar el-Assad n'a pas toujours été considéré comme un dictateur sanguinaire à Paris

 Il est des sourires qui glacent le sang. Décembre 2010, Bachar el-Assad et son épouse, la belle Asma, sont reçus à déjeuner par le couple présidentiel français et Claude Guéant, alors secrétaire général de l'Élysée. D'après la lettre de l'association d'Amitié France-Syrie, le président de la République, qui a relancé la relation franco-syrienne en 2008, continue de parier sur l'influence modératrice revendiquée par Damas au Moyen-Orient. Et d'abord au Liban, où la pression monte à l'approche de la remise de l'acte d'accusation du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) sur l'assassinat de l'ancien premier ministre, Rafic Hariri.

Un an plus tôt, le président syrien était invité en grande pompe avenue des Champs-Élysées, pour assister au défilé du 14 Juillet. Un geste sans précédent de la part de Nicolas Sarkozy, qui souhaitait ainsi être le premier chef d'État occidental à réintégrer le dictateur syrien dans le concert des nations. Face à Carla Bruni, Asma el-Assad est loin de faire pâle figure. Diplômée en informatique et en littérature française du King's College de Londres, elle a été spécialisée dans les hedge funds à Deutsche Bank, puis dans les fusions-acquisitions à la banque JP Morgan à Londres et à New York.

Volte-face

Interrogée à l'époque par Paris Match sur le rôle de première dame qu'elle joue aux côtés de son mari, celle que l'on comparaît déjà à la nouvelle Rania de Jordanie répondait, tout sourire : "Je ne pense pas que mon mari ait un problème d'image." Quatre mois plus tard, son dictateur de mari n'hésitera pas à réprimer dans le sang la révolte populaire pacifique débutée à Deraa, dans le sud de la Syrie. Un an et 8 000 morts plus tard, Sarkozy a lui aussi changé de costume. Comme avec Muammar Kadhafi un an plus tôt, le président français fait volte-face, devenant le dirigeant occidental le plus virulent à l'encontre de Bachar el-Assad.

Vendredi, Nicolas Sarkozy a pris la décision de fermer l'ambassade de France en Syrie pour dénoncer le "scandale" de la répression conduite par le régime syrien.

source le point

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grincheuxmarrant
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