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grincheuxmarrant
4 mars 2012

Hollande: ce n'est pas aux dirigeants européens de «peser» sur le choix des Français

François Hollande le 1er mars à Lyon
François Hollande le 1er mars à Lyon (
 

Le candidat socialiste à la présidentielle en France, François Hollande, a prévenu dimanche que ce n'était pas aux dirigeants européens de «peser» sur le choix des Français en réaction à une information selon laquelle quatre de ces responsables refuseraient de le recevoir.

«Ce ne sont pas des dirigeants européens, que je respecte par ailleurs, qui doivent peser sur la décision du peuple français», a déclaré François Hollande sur la télévision France 3 interrogé sur l'information de l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, démentie par Berlin, selon laquelle les chefs de gouvernement conservateurs allemand, britannique, espagnol et italien se seraient entendus pour refuser de le recevoir.

«Nous sommes une grande nation, un grand pays, qui ne se fait pas commander ses choix par des chefs d'Etats et de gouvernements amis, mais extérieurs à notre démocratie. Même si je reconnais qu'ils seront mes partenaires si je deviens président de la République, et j'aurais à coeur de les convaincre d'ajouter une dimension de croissance aux traités européens», a-t-il ajouté.

«Alliance des conservateurs»

«Qu'il y ait une alliance des conservateurs pour le candidat conservateur en France, c'est bien naturel», a ajouté le député de Corrèze au sujet de cette initiative prêtée par l'hebdomadaire allemand Der Spiegel à Angela Merkel, Mario Monti (Italie), David Cameron (Grande-Bretagne) et Mariano Rajoy (Espagne).

L'information a toutefois été démentie par Berlin. «Chaque chef de gouvernement européen choisit indépendamment si et comment il souhaite recevoir M. Hollande. En Allemagne, il n'y a pour le moment aucun rendez-vous de prévu» avec la chancelière Angela Merkel, a déclaré une porte-parole du gouvernement allemand.

Commentaire en direct de François Hollande à ce démenti: «J'ai l'impression que la position de Mme Merkel très en soutien de Nicolas Sarkozy créé un débat y compris dans sa propre majorité». «Il y a un moment où les Allemands se disent: mieux vaut laisser les Français choisir librement, sans faire pression sur eux, de façon à ce que les rapports entre la France et l'Allemagne restent des rapports d'amitié», a ajouté le candidat PS qui s'est rendu depuis décembre à Berlin, Rome et Londres, sans rencontrer Angela Merkel, Mario Monti ni David Cameron.

source libération

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grincheuxmarrant
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