Législatives : L'incroyable flingage de Royal par Trierweiler
Valérie Trierweiler -qui, quoiqu'elle pense, n'a pas été élue le 6 mai, mais est simplement la compagne du nouveau chef de l'Etat- réussit, avec ce tweet, un triple « exploit »: elle prend le contrepied de l'homme dont elle partage la vie et qui, lui, soutient explicitement la candidate Royal; elle officialise ce que tout le monde savait mais traitait jusqu'ici avec discrétion, à savoir les relations passionnelles et éxècrables qu'elle entretient avec la mère des enfants de son compagnon; enfin, après avoir confirmé qu'elle continuerait à être journaliste, elle montre qu'elle a de son rôle à l'Elysée une vision à la fois extensive (tout lui serait permis) et ambigüe (à quelle titre adresse-t-elle un tweet de soutien au candidat Falorni ?).
Seule évidence: François Hollande, aux prises avec la crise économique, les élections législatives et une multitude de dossiers lourds, se serait bien passé de cet imprévu-là. Surtout quand il s'agit de l'ouverture d'une guerre, à l'initiative de sa compagne, entre les deux femmes de sa vie.
S'il devait y avoir récidive, on peut même se demander si le couple y résisterait. S'il est acquis en effet que Valérie Trierweiler (dont on avait noté qu'elle n'était pas présente dimanche à Tulle) veut être légitimement une femme moderne -et pas une « potiche »- il ne paraît pas concevable que, sans mandat politique et dans la situation qui est la sienne, elle intervienne à tout bout de champ. A fortiori pour contredire son président-compagnon, donc pour lui compliquer la tâche. La Vème République permet beaucoup de choses, pas ça. Qui relève de surcroît non pas de la politique, mais du passionnel incontrôlé, voire de l'irrationnel
source france soir