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grincheuxmarrant
10 juillet 2012

Face à Ayrault, la droite couine mais n'en pense pas moins...


 
François Fillon chez Dassault (WITT/SIPA)
François Fillon chez Dassault (
« Il l’a fait… » C’est en substance ce que se murmurent, admiratifs, les responsables de droite quand les caméras s’éloignent. Le mou, le flou François Hollande a non seulement obtenu d’Angela Merkel des mesures de croissance que Nicolas Sarkozy n’avait même jamais osé demander, et le voilà qui déploie en prime –sans le nommer, n’exagérons rien- un plan de rigueur que ne renierait pas le chantre de l’austérité François Bayrou. De quoi laisser l’opposition sans voix. Ou de mauvaise foi. 
 
A l’instar de Jean-François Copé, les ténors de l’UMP se pressent dans les médias pour fustiger « le manque de courage politique » du nouveau gouvernement ou dénoncer « la saignée dans les ministères », dixit Pécresse. « Condamner les coupes dans la fonction publique serait un bon angle d’attaque si cette politique n’avait pas été initiée par nous, raille Dominique Paillé, ancien porte-parole de l’UMP et membre du Parti radical.
 
Hollande a une attitude responsable et courageuse, il s’attaque aux déficits. Cette politique de rigueur, si elle est menée à bien, honorera le gouvernement. » En triple off, une secrétaire nationale de l’UMP pourtant proche de Jean-François Copé ose glisser : « On ne se grandit pas à leur tomber dessus à bras raccourcis alors que la période des cent premiers jours n’est même pas finie. » D’autant que, comme le souligne le libéral Gérard Longuet dans une interview accordée au Point paru le 5 juillet, « la probabilité que le PS, encadré par les réalités européennes, se comporte de façon totalement délirante est assez faible ».
 
De son côté, Jean-Louis Borloo, n’a d’ailleurs pas exclu dans son premier discours de président du groupe de centre droit à l’Assemblée de donner au gouvernement « un soutien particulier lorsque l’intérêt national sera en jeu ». Quant à Copé, il a cru malin d’ironiser dans le Figaro : « Jean-Marc Ayrault se réclame de la « gauche réaliste ». Mais qu'est-ce que c'est qu'une politique de gauche réaliste ? C'est une politique de droite. » Avec une telle affirmation, difficile désormais pour l’opposition de critiquer la politique gouvernementale.
source le point
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grincheuxmarrant
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