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grincheuxmarrant
14 juillet 2012

14 juillet: ce qu'il faut retenir de l'interview de François Hollande

 

14 juillet: ce qu'il faut retenir de l'interview de François Hollande

FRANCE - François Hollande a affirmé que le plan de PSA n'était "pas acceptable en l'état".

PSA, impôts, vie privée,... Que faut-il retenir de l'interview télévisée de François Hollance ce samedi 14 juillet? L'Express revient sur l'allocution du chef de l'Etat. 

L'hôtel de la Marine plutôt que l'Elysée

Comme cadre d'interview du 14 juillet, François Hollande n'avait pas choisi les locaux de l'Elysée. C'est à l'hôtel de la Marine qu'il recevait Laurent Delahousse (France 2) et Claire Chazal (TF1), pour un entretien d'une durée de 45 minutes. Pourquoi ce choix? Pour garantir "la plus grande liberté et l'indépendance", a expliqué le chef de l'Etat.  

Le plan de restructuration de PSA

François Hollande est évidemment revenu sur le plan social massif (8000 suppressions de postes) de PSA. Il a affirmé "qu'en l'état, ce plan était inacceptable et qu'il devait être renégocié". 

L'Etat ne restera pas indifférent, l'Etat ne se laissera as faire 

"L'Etat ne restera pas indifférent, l'Etat ne se laissera pas faire", a promis le président de la République. Pour trouver une alternative à ce plan de restructuration du groupe qui a provoqué un "choc", le gouvernement a lancé une expertise et une concertation, a rappelé François Hollande. Et de préciser qu'un "plan stratégique pour l'industrie automobile" sera présenté "dès le 25 juillet" en conseil des ministres.  

Les impôts

La hausse de la CSG est une piste "parmi d'autres", a affirmé François Hollande. "Je n'écarte aucune ressource", pour réduire les déficits. "Il y a 33 milliards (d'euros) à trouver pour 2013, nous allons les trouver". Et de poursuivre: "Je ne viens pas annoncer de prélèvements supplémentaires pour la grande majorité des Français".  

Sa compagne Valérie Trierweiler

L'affaire du tweet de Valérie Trierweiler a également été mis sur la table. Au sujet de la "bourde" de sa compagne, le président a assuré que cela "ne se reproduira pas". "Je suis pour une distinction claire entre vie professionnelle et vie privée. Les affaires privées se règlent en privé. Et je l'ai dit à mes proches pour qu'ils acceptent scrupuleusement ce principe."  

Toujours au sujet de sa compagne, journaliste à Paris Match, il a ajouté: "Il n'y a pas de statut (de première dame). Valérie (Trierweiler) veut garder son activité professionnelle. Je comprends. A partir de là, elle sera présente à mes côtés lorsque le protocole l'exigera."  

La réforme de la vie politique

Seule nouveauté: l'annonce de la création d'une commission de moralisation et de rénovation de la vie politique dirigée par l'ancien Premier ministre Lionel Jospin.  

Ses missions? "Cette commission nous fera des propositions pour le non cumul des mandats (...), le financement des campagnes, les modes de scrutin (...) et enfin tout ce qui est charte éthique. Quand on est élu de la République, il doit y avoir des règles qui s'imposent et donc aucun conflit d'intérêt ne peut être toléré."  

La présidence "normale"

Accentuant le contraste avec son prédécesseur Nicolas Sazkozy, François Hollande a précisé de nouveau les contours d'un président "normal". "Je ne veux pas décider de tout, tout seul", a-t-il dit. Le chef de l'Etat a également assuré qu'il ne se mêlerait pas de "la vie de son parti politique".  

Diaporama(s)
Le premier 14 juillet de François Hollande

Cliquez sur l'image pour voir notre diaporama.  source l'express

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grincheuxmarrant
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