Une majorité d'Allemands aimeraient sortir de l'euro
D'après un sondage, ils sont 51 % à penser que leur pays serait dans une meilleure situation économique s'il sortait de la zone.
71 % des Allemands demandent que la Grèce sorte de la zone euro si elle ne tient pas ses promesses d'austérité.
Le sondage montre également que 71 % des Allemands demandent que la Grèce sorte de la zone euro si elle ne tient pas ses promesses d'austérité. Le ministre allemand de l'Économie, Philipp Roesler, a de son côté estimé dans un entretien au journal qu'il y avait "des doutes considérables sur le fait que la Grèce tienne ses promesses de réformes". "La mise en oeuvre (des réformes, NDLR) est hésitante. Aucune administration fiscale fonctionnelle n'a encore été mise en place. En outre, il n'y a eu pratiquement aucune avancée dans la privatisation des biens publics promise," a déclaré Philipp Roesler.
La Grèce sous pression
"Si la Grèce ne remplit pas ses obligations, il n'y aura plus d'argent. Le pays sera alors insolvable", a-t-il ajouté. Roesler et son parti libéral FDP, membre de la coalition au pouvoir, ont souvent exprimé leurs doutes sur la volonté de la Grèce de mener à bien les réformes douloureuses nécessaires à son maintien dans l'union monétaire. Ravagée par la crise de la dette, la Grèce subit une lourde pression pour mettre en oeuvre un programme de réformes structurelles, contrepartie d'un programme d'aide de milliards d'euros accordé au pays depuis 2010.
Les bailleurs de fonds (UE, BCE, FMI) sont actuellement en Grèce pour évaluer les progrès du gouvernement dans la conduite de ces réformes. Leur rapport déterminera si la Grèce recevra la prochaine tranche de 31,5 milliards d'euros du programme d'aide nécessaire pour maintenir son économie à flot. De son côté, le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a rappelé la position de Berlin, qui demande l'exécution des réformes à la lettre. "Le programme d'aide est déjà très accommodant. Il n'y a pas de place pour de nouvelles concessions", a déclaré le ministre dans une interview à l'hebdomadaire Welt am Sonntag.
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