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grincheuxmarrant
2 août 2012

Zone euro : Paris et Washington appellent à la stabilité

François Hollande et Barack Obama ont exprimé mercredi leur «intérêt commun à la stabilité de la zone euro» sur fond de divergences entre Européens sur les moyens d'y parvenir et à la veille d'une annonce possible de la BCE d'action d'envergure sur le marché de la dette.
François Hollande et Barack Obama ont exprimé mercredi leur «intérêt commun à la stabilité de la zone euro» sur fond de divergences entre Européens sur les moyens d'y parvenir et à la veille d'une annonce possible de la BCE d'action d'envergure sur le marché de la dette.
et ont exprimé mercredi leur «intérêt commun à la stabilité de la zone euro» sur fond de divergences entre Européens sur les moyens d'y parvenir. C'est ce qu'a indiqué la la présidence française, après un entretien téléphonique entre les deux dirigeants. «Un échange approfondi sur la situation économique internationale» qui intervient à la veille d'une annonce possible de la Banque centrale européenne () d'un action d'envergure sur le marché de la dette.
Ce mercredi, la Banque centrale des Etats-Unis (Fed), elle, ne s'est pas lancée dans un vaste plan de relance.

Le président français «a insisté sur la volonté de la France de mettre en œuvre, avec ses partenaires de l'Union européenne, les décisions prises par le Conseil européen des 28 et 29 juin derniers. Les dispositifs et instruments prévus à cette occasion doivent pouvoir être utilisés dans les meilleurs délais», poursuit le communiqué de la présidence française, dans la droite ligne des échanges qu'ont eus mardi François Hollande et Mario Monti, le chef du gouvernement italien, à l'Elysée.

Aides de la BCE
: deux hypothèses a priori


Des espoirs ont été suscités par les propos la semaine dernière par le président de la BCE Mario Draghi, qui s'est dit «prêt à faire tout ce qui est nécessaire pour préserver l'euro». Une promesse relayée par la chancelière allemande Angela Merkel, François Hollande et Mario Monti, dans un contexte d'envolée des taux d'emprunt espagnols menaçant sa capacité de se refinancer et de crainte de contagion à l'Italie.

Deux principales hypothèses ont été soulevées. D'une part que la BCE reprenne ses achats d'obligations publiques des pays en difficulté sur le marché secondaire, celui de la revente, à l'arrêt depuis plus de quatre mois. D'autre part,  que la BCE et le fonds provisoire de secours européen, le FESF, agissent de concert, toujours sur le marché de la dette. Mais cette dernière solution ne fait pas l'unanimité.

Mario Monti ne convainc pas les Finlandais

A Helsinki, le président du Conseil italien n'a pas réussi à convaincre le Premier ministre finlandais Jyrki Katainen de voir les ressources communes des 17 membres de la zone euro utilisées pour racheter de la dette. «Nous ne pensons pas que ce soit la façon la plus efficace d'utiliser l'argent», a dit le Premier ministre, car «nous craignons que le FESF (Fonds européen de stabilité financière) ou le MES (Mécanisme européen de stabilité, qui doit lui succéder) ne tombent à court d'argent trop vite si nous commençons à intervenir sur le marché secondaire».

Alors que les réformes italiennes sont saluées, «pourquoi ne récoltons-nous pas les résultats, mais voyons-nous plutôt les bons efforts au moins en partie effacés par des coûts de financement élevés et en hausse?» s'est interrogé Mario Monti, dans une tribune publiée dans plusieurs journaux finlandais. «La principale réponse est que les marchés craignent que la zone euro ne survive pas dans sa forme actuelle», a-t-il estimé.

La Grèce demande davantage de temps

Premier maillon faible de la zone euro, Athènes s'est engagé mercredi à réaliser les réductions de dépenses de 11,5 milliards d'euros réclamées par ses créanciers UE et FMI, mais a réclamé davantage de temps pour mettre en œuvre les réformes demandées. Une décision sur ces économies budgétaires est indispensable pour débloquer le versement à la Grèce d'une tranche de 31,5 milliards d'euros en septembre dans le cadre du plan de sauvetage de 130 milliards d'euros.

Evoquant justement le cas de la Grèce, la directrice générale du FMI Christine Lagarde a assuré au cours d'une conférence de presse à Washington que «le Fonds ne quitterait jamais la table des négociations» mais qu'il serait «exigeant» avec les autorités grecques concernant les réformes exigées.

Le FMI pointe aussi les Etats-Unis


Pour la directrice générale du FMI, la zone euro n'est cependant pas le «seul problème» de l'économie mondiale. L'ancienne ministre française de l'Economie a notamment mis en avant les «importantes questions» concernant la situation budgétaire des Etats-Unis.

Comme prévu la Banque centrale des Etats-Unis (Fed) ne s'est pas lancée dans un vaste plan de relance ce mercredi. Elle a opté pour le statu quo en annonçant le maintien de ses mesures de soutien à l'économie : son taux directeur reste à son niveau actuel -entre 0 et 0,25%- jusqu'à «la fin 2014» au moins, et confirmé la prolongation jusqu'à la fin de l'année de son programme d'échanges d'obligations baptisé «Twist», qui devait initialement s'achever fin juin. Mais elle va surveiller «étroitement les informations» sur l'évolution de la conjoncture et «prendra des mesures supplémentaires» si la situation se dégrade.
source le point
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grincheuxmarrant
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