Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
grincheuxmarrant
30 mars 2012

Hollande ne veut pas livrer «bataille au sein de la gauche»

Retrouvez les temps forts de cette journée de campagne.

François Hollande lors d'un meeting à Mont-de-Marsan, dans les Landes, jeudi soir.
François Hollande lors d'un meeting à Mont-de-Marsan, dans les Landes, jeudi soir. A Jean-Luc Mélenchon qui continue de gagner du terrain dans les sondages et assure que son «objectif est de passer devant François Hollande», le candidat a répondu ce jeudi qu'il n'était «pas dans une bataille au sein de la gauche».
 
«Mon seul adversaire c'est la droite et Nicolas Sarkozy», a-t-il martelé lors d'un déplacement dans les Landes. Dans le même temps, a réitéré ses appels au «vote utile» dès le premier tour. «Cela servirait à quoi de faire un premier tour dispersé ?», s'est-il interrogé. 

est venue en renfort dans la soirée, appelant le candidat du Front de gauche à «réserver ses attaques à la droite». Interrogée par le quotidien «Sud Ouest», l'ancienne candidate PS à la présidentielle a notamment estimé : «Aujourd'hui, l'important, c'est de battre Nicolas Sarkozy, d'où la nécessité d'une dynamique très forte au premier tour pour François Hollande».  

Malgré tout favori dans les sondages, François Hollande est plus que jamais bousculé par Nicolas Sarkozy, toujours en hausse, et dont le camp a retrouvé le moral. Ce jeudi lors d'une réunion publique à Nîmes, le président-candidat, particulièrement en verve, a multiplié les attaques à l'encontre de son rival socialiste. Evoquant la «rémunération choquante» de Maurice Lévy, patron de Publicis, il a dénoncé «l'hypocrisie» de «la gauche caviar». «Parce que les actionnaires de ce grand groupe, le soir, ils soutiennent M. Hollande dans sa dénonciation de l'argent, de la finance et des hauts salaires, et dans la journée, dans le secret d'un conseil d'administration, ils votent les rémunérations faramineuses pour le président de la société dont ils sont propriétaires». «Pas de leçons de morale, pas de mensonges, pas d'hypocrisie, pas de tartufferies une nouvelle fois», a-t-il demandé, sous les applaudissements répétés de son auditoire. Peu avant, Nicolas Sarkozy avait détourné le slogan de son adversaire : «Le changement, c'est nous», avait-il assuré devant quelques journalistes.
 
Retrouvez les temps forts de cette journée de campagne : 

21 heures. Royal enjoint Mélenchon à «réserver ses attaques à la droite». 
Interrogée par le quotidien «Sud-Ouest» sur la percée dans les sondages du candidat du Front de gauche, l'ex candidate PS à la présidentielle répond : «C'est un tribun. Je comprends sa stratégie et je partage certaines de ses idées. Mais au Parti socialiste, nous ne sommes pas pour l'insurrection permanente et je pense que Jean-Luc Mélenchon devrait réserver ses attaques à la droite». Pour Ségolène Royal, «aujourd'hui, l'important, c'est de battre Nicolas Sarkozy, d'où la nécessité d'une dynamique très forte au premier tour pour François Hollande».

20 heures. Bayrou veut encore croire au basculement de l'opinion.
Lors d'un déplacement dans les Pyrénées- Orientales, le candidat du MoDem dit son sentiment sur la campagne : «Pour l'instant la campagne est comme un spectacle. Il y a du charivari, des déclarations qui n'ont ni queue ni tête ou des déclarations de passion, loin des réalités de la vie. Cela fait que les gens n'écoutent plus car ils ont l'impression que les débats sont lointains et mensongers». Mais selon François Bayrou, les Français vont se lasser du «spectacle» de ses concurrents et s'ouvrir «aux vrais sujets» qu'il dit défendre. «Je crois de toutes mes forces que cette campagne ne finira pas sans que les Français imposent les vrais sujets», assure-t-il, alors que les sondages le place en cinquième position derrière Marine Le Pen (FN) et Jean-Luc Mélenchon (FG), avec entre 10 et 12% des intentions de vote.


19h45. Hollande fustige l'apprenti président. Lors d'une réunion publique à Mont-de-Marsan, dans les Landes, François Hollande fustige le «quinquennat de l'échec» et propose de ne pas renouveler la période d'essai de Nicolas Sarkozy, «en apprentissage depuis cinq ans».

19h43. Hollande assure qu'il n'est «pas dans une bataille au sein de la gauche». 
Interrogé sur France 3 Aquitaine avant un meeting à Mont-de-Marsan (Landes), François Hollande martèle que «la droite et Nicolas Sarkozy» sont ses seuls adversaires. Face à l'ascension dans les sondages du candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, il déclare : «Je respecte cette candidature», mais appelle les électeurs à voter pour lui dès le premier tour. «Rien ne doit empêcher le changement et l'alternance (..) Cela servirait à quoi de faire un premier tour dispersé ?». «Je ne suis pas dans une bataille au sein de la gauche», dit-il, ajoutant : «Mon seul adversaire c'est la droite et Nicolas Sarkozy». Et de conclure : «Aucun électorat ne m'échappe, vous vous rendez compte que je suis placé dans les sondages toujours à 54 ou 55 au second tour donc je n'ai pas besoin de sortir une proposition, j'en ai fait soixante....».


19h40. Fabius qualifie Sarkozy de «bonimenteur».
Dans un entretien diffusé sur Public Sénat et que l'AFP s'est procuré, l'ancien Premier ministre déclare au sujet du président-candidat : «C'est un bonimenteur, je n'attache absolument aucune crédibilité aux engagements qu'il prend». «Pourquoi voudriez-vous que dans son éventuel futur quinquennat, qu'il fasse le contraire de ce qu'il a fait pendant cinq ans et qu'il réussisse mieux ?», s'interroge-t-il.

19h30. Sarkozy : «Le changement, c'est nous».
En marge de son déplacement dans le Gard, le président-candidat affirme que c'est lui qui incarne le changement pour la présidentielle, et non son rival socialiste François Hollande : «Le changement, c'est nous, parce que les idées nouvelles, c'est nous», assure-t-il aux journalistes lors d'une conversation à bâtons rompus dans un bar de Vestric-et-Candiac. Nicolas Sarkozy, qui se dit «ni pessimiste ni optimiste» sur l'issue de l'élection, relativise la portée des sondages : «Cela ne se joue pas sur les sondages, ça se joue sur les émissions, les interviews, les salles. Les sondages, ça va, ça vient». «Si je gagne, on dira que j'ai fait une campagne magique. Si je perds, on dira que j'ai fait une campagne désastreuse et pourtant ce sera la même!» ajoute-t-il. Et de préciser son sentiment : «ce n'est pas la même campagne qu'en 2007» car «toute idée dévoilée est déjà usée», en raison d'internet, des réseaux sociaux. «Rien n'est fait», insiste le candidat UMP. «J'ai pris 5 ans de plus, je ne fais pas les mêmes erreurs», mais «un incident, ça arrive, une erreur peut être faite».


18h56. Dupont-Aignan, l'armée et le Bangladesh.
Après avoir visité l'entreprise Dubois Sports à Montpellier, le candidat de Debout la République dénonce le fait que l'armée française ait délocalisé une partie de ses approvisionnements en vêtements au Bangladesh et en Chine, accusant au passage Nicolas Sarkozy de «double langage» sur le «fabriqué en France». Dubois Sports a subi «en trois ans une baisse de 80% de son chiffre d'affaires» en perdant plusieurs marchés avec le ministère de la Défense (culottes de sport, survêtements, coupe-vent), qui fait désormais appel à des entreprises françaises ou étrangères important du Bangladesh ou de Chine, précise le PDG de l'entreprise, Laurent Perez-Dubois
source le parisien
Publicité
Publicité
Commentaires
grincheuxmarrant
Publicité
Publicité