Nicolas Sarkozy aurait rencontré André Bettencourt en 2007, l'Elysée dément

Selon plusieurs témoignages Nicolas Sarkozy aurait rencontré André Bettencourt pendant la campagne présidentielle de 2007.

«A 12 heures Pour Monsieur Nicolas S. Pour information.» Inscrite à la date du 24 février 2007 dans l'agenda de Mme Bettencourt, selon l'hebdomadaire l'Express, cette mention ferait référence à un rendez-vous entre Nicolas Sarkozy, alors en pleine campagne présidentielle, et André Bettencourt. «Monsieur», suppose l'Express, pourrait désigner André Bettencourt, puisque c'est ainsi que l'appelaient les différents membres du personnel de maison, et «Nicolas S.» serait M. Sarkozy.

 Selon l'Express, l'analyse de l'emploi du temps de M. Sarkozy ce jour-là ne rend pas une telle visite impossible.

Contacté par l'hebdomadaire, l'Elysée a contesté cette entrevue, et plus généralement toute pratique illicite dans le financement de la campagne électorale de 2007. D'autres indices révélés ces derniers jours par la presse mettent en lumière des coïncidences de dates qui seraient cohérentes avec un financement illicite, comme deux rapatriements de fonds de 400 000 euros en liquide depuis les comptes suisses de Mme Bettencourt en février et avril 2007.

L'entourage des Bettencourt témoignent d'une rencontre

Ce présumé rendez-vous intervient après les révélations du Journal du Dimanche et du Monde la semaine dernière. L'hebdomadaire révélait que le juge Gentil avait indiqué dans son ordonnance, que des témoins attestaient d'une courte rencontre, un quart d'heure, entre Nicolas Sarkozy et André Bettencourt au printemps 2007, au domicile des Bettencourt. Le JDD précisait aussi qu'un dîner avait eu lieu en présence de Cécilia, l'ex-épouse du chef de l'Etat.

source le parisien 

Le Monde.fr rapportait le lendemain, le témoignage au juge de Dominique Gautier, chauffeur des Bettencourt de 1994 à 2004. Ce dernier aurait affirmé que Mme Berger, gouvernante des Bettencourt aujourd'hui décédée, lui aurait confié que «M. Sarkozy était venu pour un rendez-vous voir Monsieur et Madame très rapidement, que c'était pour demander des sous».

Outre l'Elysée, les principaux protagonistes, notamment l'ancien trésorier de l'UMP, Eric Woerth ou l'ancien homme de confiance de Mme Bettencourt, Patrice de Maistre, incarcéré depuis le 23 mars, n'ont jamais reconnu un tel financement.

source le parisien