Ancien sarkozyste, Johnny ne roule plus pour personne

Le rockeur avait été vu à la table de François Hollande le 23 janvier dernier, au lendemain du fameux meeting du Bourget. Johnny Hallyday, ancien soutien de Nicolas Sarkozy en 2007, a-t-il «retourné» sa veste en cuir ? Il revient en tout cas sur son positionnement politique dans un entretien accordé à Los Angeles à nos confrères du «Républicain Lorrain».

 Confirmant avoir « participé à un diner où François Hollande était invité », le taulier évoque un homme « charmant » mais exclut de soutenir qui que ce soit cette année. «Je crois qu’un artiste n’a pas à se prononcer. Je l’ai d’ailleurs fait, à tort, je l’avoue. Mais je ne me mêlerai plus jamais ouvertement de politique.»

Le rockeur avait été vu à la table de François Hollande le 23 janvier dernier, au lendemain du fameux meeting du Bourget. Le «feeling» était bien passé entre le politicien, réputé pour son humour et l'ex-idole des jeunes. «J’étais effectivement à un dîner d’amis où François Hollande était invité. J’ai trouvé que c’était un homme charmant.» explique Johnny au RL ce mardi, avant de préciser : «J’ai passé une très bonne soirée mais ce n’était pas du tout politique». Que les choses soient claires, en 2012, Johnny n'a «pas l'intention de donner (son) avis sur quoi que ce soit.»

« Je crois qu’un artiste n’a pas à se prononcer. Je l’ai d’ailleurs fait, à tort, je l’avoue. »

En 2007, il l'avait pourtant fait, soutenant publiquement le candidat UMP Nicolas Sarkozy, l'homme qui l'avait marié à Laeticia dix ans plus tôt. Mais depuis, de l'eau a coulé sous les ponts et leur camaraderie semble s'être ébranlée. En refusant de rentrer en France malgré le bouclier fiscal mis en place dès le début du quinquennat, Johnny, exilé en Suisse, aurait un tantinet vexé le président. Dans le collimateur de l'administration fiscale depuis plusieurs mois, le vieux routier du rock reste sobre dans les colonnes du quotidien lorrain. « Je crois qu’un artiste n’a pas à se prononcer. Je l’ai d’ailleurs fait, à tort, je l’avoue. » cède-t-il simplement.

Ce qui n'est pas sans rappeler le « J'y ai cru mais je n'y crois plus » qu'avait lâché Michel Sardou à l'égard du chef de l'Etat, dans nos colonnes, il y a deux ans. Avec à la clé une convocation à l'Elysée...

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