VIDEOS. Hollande à Bercy : «le changement est là, il arrive»

François Hollande, à Bercy. 

François Hollande a donné rendez-vous dimanche à ses partisans enthousiastes réunis dans un Palais omnisports de Paris comble, pour son dernier meeting parisien avant le second tour dimanche prochain.

Après avoir traversé, en serrant des mains, cette vaste salle parisienne où s'étaient réunies quelque 20.000 personnes en liesse, François Hollande a lancé : «Vous êtes là ! Ça tombe bien, je vous attendais, je vous attendais depuis si longtemps ! Depuis des années !» «Des années qu'on luttait, qu'on combattait, qu'on espérait et voilà : le changement est là, il arrive», a déclaré le candidat du PS.

Alors que son opposant tenait meeting au même moment à Toulouse, François Hollande a opposé «le patriotisme» au «nationalisme» et au «souverainisme». Le patriotisme c'est aussi «porter des références qui valent pour nous-mêmes et pour les autres, le patriotisme c'est s'aimer soi-même pour aimer les autres et avoir peur de rien, ne rien craindre dans la compétition mondiale, dans l'Europe qui se construit», a-t-il fait valoir.

VIDEO. Hollande oppose le «patriotisme» au «nationalisme»




Revivez le meeting de François Hollande :

15 heures. Gérard Darmon, Josiane Balasko et le Bayrouiste Vincent Lindon ou l'ancien footballeur Vikash Dhorasoo... sont présents au palais omnisports de Bercy, pour le grand meeting de François Hollande. Le chanteur Sansevérino donne un concert pour mettre l'ambiance. L'ancienne candidate Corinne Lepage, chef de file de Cap 21, ainsi qu'Eva Joly, la candidate d'EELV sont également présentes.

À Bercy pour soutenir François Hollande. Ambiance magique, un peu comme au...Celtic Park avec la victoire au bout!

15h02. « Ce n'est pas un meeting de gauche, c'est un meeting de la République », assure Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la culture de Jacques Chirac.

15h03. Selon le PS, près de 20 000 personnes sont déjà dans Bercy pour le meeting de François Hollande.

15h10. Jean-Marc Ayrault, pressenti comme éventuel premier ministre de François Hollande, se réjouit

Jean-Marc Ayrault

15h20. La chanteuse Yael Naïm monte sur scène à Bercy, pour donner un concert, après Sanseverino.

15h48. Hollande relit son discours. Le chef de cabinet du candidat du PS, Faouzi Lamdaoui, publie sur Twitter une photo de François Hollande, en train de relire son discours dans les coulisses de Bercy.

François Hollande relit son discours sereinement, dans les coulisses du Palais Omnisport de Paris-Bercy.

15h53. Tous les caciques du PS, dont Bertrand Delanoë le maire de Paris, attendent l'arrivée de François Hollande, à Bercy.

Bercy, meeting du rassemblement avec S Royal, B Delanoe, E Joly, et N Goulet, sénatrice Modem de l'Orne.

15h54. François Hollande arrive dans le palais omnisports de Paris-Bercy et s'offre un bain de foule, au milieu d'un océan de drapeaux multicolores.



16 heures. Alors que François Hollande monte sur scène, tout Bercy scande « On va gagner ». « Vous êtes là ? Ca tombe bien... Je vous attendais depuis des années. Le changement il est là, il arrive. Des années qu'on l'attendait... » « Nous allons passer un long moment ensemble, je ne suis qu'au début de mon propos. » Au même moment Nicolas Sarkozy commence son discours à Toulouse.

16h05. « Vous m'avez placé en tête avec un résultat qu’aucun socialiste n'avait jusqu'à présent obtenu », se réjouit François Hollande. « En 2012, nous avons fait mieux que François Mitterrand en 1981 au premier tour»

16h15. « Merci à la gauche d'être au rendez-vous, merci à Jean-Luc Mélenchon, à Eva Joly qui est là », lance François Hollande. « Notre devoir est de donner fierté et honneur à la politique» «Je veux que le 6 mai soit une bonne nouvelle pour les démocrates et une mauvaise pour les dictateurs» « Je veux reconquérir les électeurs en colère », ambitionne le candidat socialiste.

16h20. François Hollande s'amuse de la course folle de Nicolas Sarkozy. « J'ai une vague idée de l'endroit où elle va le mener, et de l'endroit qu'il va quitter...», lance François Hollande. « Le premier devoir d'un chef de l'Etat, c'est de rassembler, de réunir, ce n'est pas de diviser ... Je veux une belle victoire, une grande victoire, une victoire qui nous rende fière, qui nous élève ... » « Les problèmes de notre pays ne vont pas disparaitre avec le candidat sortant, la croissance ne repartira pas d'un bond. Je ne veux rien cacher sur les difficultés qui nous attendent, mais je veux que les Français retrouvent le goût de la confiance ... »

16h35. François Hollande fustige Nicolas Sarkozy. «Je ne fais pas de politique à travers les religions, je les laisse tranquille... », lance-t-il avant de critiquer «l'appel des 700 mosquées» qui aurait appeler à voter pour lui, selon Nicolas Sarkozy. Un appel aussitôt démenti. « Quitte a mentir il aurait pu dire 700 temples ou 700 Eglises...», raille François Hollande en expliquant que Nicolas Sarkozy tient un meeting en même temps que lui à l'autre bout de la France. «On ne peut pas l'écouter, ce n'est pas grave, il dit toujours la même chose. » François Hollande revient aussi sur le soutien de Tariq Ramadan, aussitôt démenti, mais mis en avant par le candidat UMP. « La répétition d'un mensonge n'a jamais fait la vérité, mais quand on est président de la république pour sept jours, le premier devoir est de respecter la vérité. »

16h47. François Hollande parle de la dette et revient sur les critiques de l'UMP qui juge son programme présidentiel trop coûteux. « J'assure aux Français que nous rétablirons les comptes publics », promet François Hollande. « Qu'est ce que nous voulons protéger les plus fortunés ou les enfants de la République ? J'ai choisi et les Français vont choisir aussi ... » « Nous n'avons pas besoin d'inventer une TVA sociale pour baisser le coût du travail.», a-t-il aussi critiqué, quelques minutes plus tôt.

16h55. François Hollande : «J'adresserai un memorandum à tous les gouvernements européens pour engager la renégociation du traité».

16h58. « Nous croyons en la France réconciliée avec elle-même. Nous croyons en une France qui donner à la jeunesse toutes ses chances, toutes ses chances pour réussir. Nous croyons à ce changement qui s'annonce », lance François Hollande. « Je suis la gauche qui doit rencontrer la France toute entière. La victoire, qui sera prononcée dans une semaine, je voudrais que ce soit un bonheur pour tout le monde. Je veux que les plus anciens ne se disent qu'ils n'auront pas vécu seulemenrt 1981, ou 2007. Je veux qu'ils se disent que 2012 a été aussi une date historique pour la République ... » « Je veux que nous méritions la victoire. Je veux que les Français reprennent la longue marche du progrès ... Je veux réconcilier la France »

17h02. Hollande oppose le «patriotisme» au «nationalisme». «C'est le patriotisme que j'oppose au nationalisme et au souverainisme», lance le candidat PS à la présidentielle, toujours à Bercy. «Le patriotisme c'est servir une cause qui est plus grande que nous, c'est ce qui nous permet de nous dépasser nous-mêmes, de dépasser nos frontières», ajoute-t-il. Le patriotisme selon lui, c'est aussi «porter des références qui valent pour nous-mêmes et pour les autres, le patriotisme c'est s'aimer soi-même pour aimer les autres et avoir peur de rien, ne rien craindre dans la compétition mondiale, dans l'Europe qui se construit», dit-il.

17h03. Hollande dénonce ceux qui «jouent avec le feu». Le candidat s'insurge contre «ceux qui craquent des allumettes» et «jouent avec le feu» en mettant l'immigration et «l'étranger au coeur de cette campagne».
«J'ai voulu rassembler la gauche et les écologistes, voilà c'est fait au lendemain du premier tour», dit-il. «Merci à Jean-Luc Mélenchon, et Eva Joly qui est là», a-t-il à l'adresse du candidat du Front de gauche et de la candidate écologiste du 1er tour, présente à son meeting. Visant la droite et le FN, il a en revanche dénonce «ceux qui craquent des allumettes, ceux qui jouent avec le feu, ceux qui mettent l'étranger au coeur de cette campagne et qui ne seront pas entendus».

«Je veux rassembler aussi plus largement autour des valeurs de la République, de la belle idée du changement», «je veux rassembler ceux qui sont exigeants par rapport à la moralisation de la vie politique», dit-il en direction du centriste François Bayrou.

17h04. A la fin de son discours, François Hollande donne rendez-vous. « Merci à la victoire, au 6 mai, à demain », conclut-il. « Partout on nous espère, partout on nous attend ... »

source le parisien