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grincheuxmarrant
2 mai 2012

L'ancien candidat à la présidentielle a manifesté, sur le trajet du cortège syndical, avec les sympathisants du Front de gauche.

Jean-Luc Mélenchon a défilé avec le Front de gauche ce 1er mai à Paris.

Jean-Luc Mélenchon a défilé avec le Front de gauche ce 1er mai à Paris

Ils avaient à coeur de le retrouver. D'entrevoir, une nouvelle fois, son poing levé. Peu après 15 heures, Jean-Luc Mélenchon s'est rendu à la manifestation du 1er Mai en RER. Très vite, l'ancien candidat à la présidentielle, qui a recueilli 11,1 % des suffrages, est assailli par les sympathisants, présents en masse à Port-Royal sur le trajet du cortège syndical.

 À un ouvrier de Florange qui lui demandait une photo à ses côtés, Jean-Luc Mélenchon répond le sourire aux lèvres : "Je vais être étouffé si je rentre dans la foule, il fait chaud !" Un sourire qui laisse place à un ton ferme quand il s'adresse aux manifestants : "Ne vous laissez pas séduire par ceux qui parlent au Trocadéro ou par les bourgeois qui célèbrent Jeanne d'Arc ! Eux, c'est le travail-capital qu'ils défendent, ils n'ont jamais soutenu les travailleurs."

"La vraie gauche"

L'ancien candidat du Front de gauche en a aussi profité pour rappeler la consigne de vote qu'il avait formulée au soir du premier tour : "Il faut voter contre la main qui frappe les travailleurs. Camarades, ne soyez pas naïfs ! Et réglons déjà un problème en mettant un bulletin Hollande dans les urnes." Même si le cortège du Parti socialiste est à quelques mètres, certains sympathisants du Front de gauche ont du mal à montrer de l'enthousiasme pour la candidature de François Hollande : "C'est toujours un bon signe de rappeler au PS que la vraie gauche existe", pense Alé, jeune militant de 22 ans.

Autour de Jean-Luc Mélenchon, l'ancienne équipe de campagne a le sourire aux lèvres, répétant à l'envi que "le premier tour n'est pas une déception, mais le début d'un nouveau cycle politique". Un avis partagé par l'ensemble des militants présents, comme Thomas, 37 ans : "Il n'y a que les médias qui disent que c'est un échec. On vient de gagner trois millions d'électeurs, le mouvement est en phase de croissance."

"Nous, on est là tous les ans"

La mobilisation du 1er Mai est interprétée comme "une grande bouffée d'oxygène", dixit Clémentine Autain, porte-parole durant la campagne. L'occasion surtout d'exprimer "le ras-le-bol" face au président-candidat, Nicolas Sarkozy. Pour Pierre Laurent, le premier secrétaire du Parti communiste, "sa démarche est insultante pour les syndicats. Nous, on est là tous les ans", poursuit-il. D'après le numéro un du PC, la mobilisation autour des organisations syndicales est même plus importante que le débat du lendemain entre les deux finalistes de la présidentielle : "Il se joue beaucoup plus de choses aujourd'hui."

source le point

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grincheuxmarrant
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