Juan Carlos le roi d'Espagne avec Corinna, sa maitresse depuis 4 ans
Paru dans Match
Le roi d’Espagne fait encore parler de son tableau de chasse... Sa passion pour une princesse allemande irrite à nouveau le pays.
C’est le journal italien « La Stampa » qui a dégainé le premier, après quelques allusions faites sur des radios espagnoles : « L’Espagne a deux reines, écrit-il. L’officielle, Sofia, 73 ans, mariée depuis 1962 avec Juan Carlos, et l’officieuse, la blonde et provocante princesse Corinna […], maîtresse depuis quatre ans du souverain le plus “tombeur de femmes” de toute l’Europe. »
Dans la foulée, le magazine allemand « Bild » fait sa une sur la belle. Amatrice de sports de voile, elle se serait rapprochée du roi en 2006, lors de la remise du prix sportif Laureus, à Barcelone. Née roturière, d’origine allemande et danoise, Corinna Larson, de son nom de jeune fille, a grandi à Ditzingen, une petite ville du sud de l’Allemagne, dans une famille aisée. Son père est représentant pour toute l’Europe de la compagnie aérienne brésilienne Varig.
Après son premier mariage avec Philip Atkins, un entrepreneur britannique fortuné, dont elle a eu une fille, Nastasia, en 1992, elle est fiancée quelque temps avec Gert-Rudolf Flick, membre de la famille propriétaire du géant de l’automobile Mercedes. C’est par sa seconde union, en l’an 2000, avec le prince Casimir zu Sayn-Wittgenstein, que Corinna acquiert son titre de noblesse. Le couple se sépare en 2005, trois ans après la naissance de leur petit garçon, Alexander.
En 2007, la princesse accompagne le roi lors d’un voyage officiel en Arabie saoudite, en tant que consultante stratégique de la délégation espagnole. Depuis, elle serait l’aristocrate la plus souvent présente lors de ses déplacements, allant parfois jusqu’à représenter le souverain à l’étranger. P-DG de l’agence de voyages Boss and Company Sporting, filiale du plus gros fabricant de fusils du Royaume-Uni, qui organise justement des safaris, elle serait à l’origine de ce périple au Botswana.
Elle vit à Madrid depuis de nombreuses années, à quelques kilomètres du centre-ville, dans une maison du quartier résidentiel du Pardo, près du mont du même nom, réserve de chasse où les souverains d’Espagne se plaisaient jadis à aller.
La discrétion et la retenue de Sofiacontrastent avec l'attitude outrancière de sa rivale
« Pauvre reine Sofia ! Comment peut-elle supporter ce don Juan ? » se demande « Bild ». Le 14 mai, Juan Carlos et Sofia doivent fêter leurs noces d’or. Mais le cœur des Espagnols ne battra pas pour ces cérémonies destinées à célébrer la longévité d’un couple auquel, précisément, plus personne ne croit. Sur le site du quotidien espagnol « El Pais », l’un des articles les plus lus est un court papier de quelques lignes titré « Les quinze minutes de la reine ».
Quinze minutes, c’est le temps qu’a passé Sofia au chevet de son époux quand il a été hospitalisé, après son rapatriement d’Afrique. Dans ce papier, « El Pais », toujours très discret – comme tous les grands journaux nationaux – en ce qui concerne la monarchie, suggère que le roi était « accompagné » au Botswana, et évoque la séparation effective, mais non officielle, de Juan Carlos et Sofia. Sofia, dont la discrétion, la retenue et les poses de première communiante, sur les photos officielles, contrastent avec l’exubérance et l’attitude outrancière de la rivale. Sofia, dont la dignité est touchée.
Lors des affaires de corruption qui ont affecté son gendre, elle avait provoqué la colère du roi en s’affichant auprès de sa fille Cristina, à Washington, choisissant de se montrer en tant que mère, faisant fi de la prise de distance officielle du monarque avec son gendre. Elle est celle qui veut continuer à donner l’image d’une famille unie. S’ils ont passé le réveillon de Noël ensemble, le roi et la reine fêtent séparément le nouvel an depuis longtemps.
Dernièrement, le roi, qui avait qualifié son épouse de « très professionnelle » dans un ouvrage de José Luis de Vilallonga, s’est même permis, en public, de plaisanter à son sujet. Il y a un mois, lors d’une remise de bourses à la Banque centrale, où il a affirmé que le chômage des jeunes lui faisait « perdre le sommeil », il a demandé à Sofia de ne pas lui couper la parole, avant d’ajouter : « Il est clair qu’elle préfère la musique. »
source:Retrouvez dans ParisMatch numéro 3285, en vente dès aujourd'hui dans les kiosques, l'intégralité de l'histoire secrète de Juan Carlos, le roi d'Espagne.