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grincheuxmarrant
3 mai 2012

Juan Carlos le roi d'Espagne avec Corinna, sa maitresse depuis 4 ans

Paru dans MatchJuan Carlos. Pour les beaux yeux de Corinna

Le roi d’Espagne fait encore parler de son tableau de chasse... Sa passion pour une princesse allemande irrite à nouveau le pays.

Flore Olive - Paris Match

Son nom, déjà, donne le ­tournis : Corinna zu Sayn-­Wittgenstein. Blonde, princesse, elle a 47 ans, les yeux clairs, une bouche ourlée au sourire éclatant, et elle accompagnait le roi lors de cette chasse à l’éléphant au cours de laquelle il tomba. Et fauta. Elle est la révélation qui vient, à nouveau, ébranler la confiance qu’il tente de restaurer. Le roi n’a pas seulement trompé la reine, son épouse, mais un pays tout entier.
 
Un pays au bord du gouffre, que ­l’Europe somme de renforcer encore ses mesures d’austérité. La boîte de Pandore s’est ouverte : le roi ne cesse de la voir se vider. Après le divorce de sa fille aînée Elena, puis les affaires de corruption qui ont éclaboussé son gendre Iñaki ­Urdangarin, et alors qu’il avait demandé aux ­Espagnols d’adopter un « comportement exemplaire », voilà que sont à présent exposés ses déboires conjugaux. Le tabou a sauté.
 
En même temps que se durcit et se modernise la société espagnole, qui ne sait plus à quel saint ni à quel ­monarque se vouer. Le roi n’est plus intouchable. Et les ­secrets de ­Polichinelle n’ont plus droit de cité. Les temps sont trop durs. ­Certains comportements ne peuvent être acceptés sans être dénoncés. « Les gens avaient pour lui une indulgence affectueuse et chaleureuse, raconte Caroline Pigozzi, grand reporter à Paris Match, qui l’a souvent suivi. Parce qu’il était très ouvert, accessible, aimable, et pas uniquement confiné dans son milieu. Ce n’est pas un ­Bourbon ennuyeux. Au-delà de son rôle d’homme d’Etat, son pouvoir était aussi dans sa sympathie. »

C’est le journal italien « La Stampa » qui a dégainé le premier, après quelques allusions faites sur des radios espagnoles : « L’Espagne a deux reines, écrit-il. L’officielle, Sofia, 73 ans, mariée depuis 1962 avec Juan Carlos, et l’officieuse, la blonde et provocante princesse Corinna […], maîtresse depuis quatre ans du souverain le plus “tombeur de femmes” de toute ­l’Europe. »

Dans la foulée, le magazine ­allemand « Bild » fait sa une sur la belle. Amatrice de sports de voile, elle se serait rapprochée du roi en 2006, lors de la remise du prix sportif Laureus, à ­Barcelone. Née roturière, d’origine allemande et danoise, Corinna Larson, de son nom de jeune fille, a grandi à ­Ditzingen, une petite ville du sud de l’Allemagne, dans une famille aisée. Son père est représentant pour toute ­l’Europe de la compagnie ­aérienne ­brésilienne Varig.

Après son premier mariage avec Philip Atkins, un entrepreneur britannique fortuné, dont elle a eu une fille, Nastasia, en 1992, elle est fiancée quelque temps avec Gert-­Rudolf Flick, membre de la famille propriétaire du géant de l’automobile Mercedes. C’est par sa seconde union, en l’an 2000, avec le prince ­Casimir zu Sayn-Wittgenstein, que ­Corinna acquiert son titre de noblesse. Le couple se sépare en 2005, trois ans après la naissance de leur petit garçon, ­Alexander.

 En 2007, la princesse accompagne le roi lors d’un voyage officiel en Arabie saoudite, en tant que consultante stratégique de la délégation espagnole. Depuis, elle serait l’aristocrate la plus souvent présente lors de ses déplacements, allant parfois jusqu’à représenter le souverain à l’étranger. P-DG de l’agence de voyages Boss and ­Company Sporting, filiale du plus gros fabricant de fusils du Royaume-Uni, qui organise justement des safaris, elle serait à l’origine de ce périple au Botswana.

Elle vit à Madrid depuis de nombreuses années, à quelques kilomètres du centre-ville, dans une maison du quartier résidentiel du Pardo, près du mont du même nom, réserve de chasse où les souverains d’Espagne se plaisaient jadis à aller.

La discrétion et la retenue de Sofiacontrastent avec l'attitude outrancière de sa rivale

« Pauvre reine Sofia ! Comment peut-elle supporter ce don Juan ? » se demande « Bild ». Le 14 mai, Juan ­Carlos et Sofia doivent fêter leurs noces d’or. Mais le cœur des Espagnols ne battra pas pour ces cérémonies destinées à célébrer la longévité d’un couple auquel, précisément, plus personne ne croit. Sur le site du quotidien espagnol « El Pais », l’un des articles les plus lus est un court papier de quelques lignes titré « Les quinze minutes de la reine ».

 Quinze minutes, c’est le temps qu’a passé Sofia au chevet de son époux quand il a été hospitalisé, après son rapatriement d’Afrique. Dans ce papier, « El Pais », toujours très discret – comme tous les grands journaux ­nationaux – en ce qui concerne la ­monarchie, suggère que le roi était « accompagné » au Botswana, et évoque la séparation ­effective, mais non officielle, de Juan Carlos et Sofia. Sofia, dont la discrétion, la retenue et les poses de première communiante, sur les photos officielles, contrastent avec l’exubérance et l’attitude outrancière de la rivale. Sofia, dont la dignité est touchée.

Lors des affaires de corruption qui ont affecté son gendre, elle avait provoqué la colère du roi en s’affichant auprès de sa fille Cristina, à Washington, choisissant de se montrer en tant que mère, faisant fi de la prise de distance officielle du monarque avec son gendre. Elle est celle qui veut continuer à donner l’image d’une famille unie. S’ils ont passé le réveillon de Noël ensemble, le roi et la reine fêtent séparément le nouvel an depuis longtemps.

Dernièrement, le roi, qui avait qualifié son épouse de « très professionnelle » dans un ouvrage de José Luis de Vilallonga, s’est même permis, en public, de plaisanter à son sujet. Il y a un mois, lors d’une remise de bourses à la Banque centrale, où il a affirmé que le chômage des jeunes lui faisait « perdre le sommeil », il a demandé à Sofia de ne pas lui couper la parole, avant d’ajouter : « Il est clair qu’elle préfère la ­musique. »Point final

source:Retrouvez dans ParisMatch numéro 3285, en vente dès aujourd'hui dans les kiosques, l'intégralité de l'histoire secrète de Juan Carlos, le roi d'Espagne.

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