François Hollande est en bonne santé

PARIS - Le résultat de l'examen médical de François Hollande est "normal", d'après un bulletin de santé de la présidence.

L'Elysée annonce que le président français a subi "un examen médical et biologique" qui s'est révélé "normal". Et confirme l'engagement de publier, tous les six mois, un bulletin de santé. 

L'examen "clinique et para-clinique" de François Hollande "s'est révélé normal", affirme ce mardi l'Elysée. Un bref communiqué précise que le chef de l'Etat est en bonne santé, selon cet examen réalisé "à la demande du président de la République". 

L'Elysée confirme, par le même texte, que François Hollande prenait "l'engagement" de publier un bulletin de santé "tous les six mois". Il l'avait évoqué, durant sa campagne pour l'élection présidentielle, parlant de "la nécessité de transparence sur son état de santé". 

Sarkozy avait fait un malaise lors d'un jogging en 2009

Nicolas Sarkozy, son prédécesseur, avait lui aussi publié, cinq jours après son entrée en fonction en mai 2007, un bref bulletin de santé assurant qu'il était "apte" à exercer les fonctions de président de la République. 

Mais son malaise, lors d'un jogging à Versailles en 2009, avait relancé les interrogations sur la transparence de la communication présidentielle dans ce domaine. Ce malaise était survenu rois semaines après un autre bulletin avec des examens cardio-vasculaires et sanguins "normaux". Il avait, à l'époque, été brièvement hospitalisé au Val-de-Grâce. 

Mitterrand cachait son cancer, Chirac a eu un AVC

Ainsi, dans Le Quotidien du médecin fin février, le candidat Hollande avait expliqué qu'il était "important que les Français aient confiance en la capacité de leur président à gouverner".  

La santé des présidents de la République est un sujet sensible, notamment depuis le cancer de la prostate de François Mitterrand qui avait été caché durant des années par le biais de bulletins de santé mensongers signés de son médecin personnel. 

La polémique avait également rejailli en septembre 2005 lorsque, trois ans après sa réélection à l'Elysée, Jacques Chirac avait été victime d'un petit accident vasculaire cérébral. Jusque là, il n'avait pas jugé opportun d'informer sur sa santé au nom du principe du respect de la vie privée

source l'express