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grincheuxmarrant
9 juin 2012

Résultats législatives : Le PS veut transformer l'essai

Bien placés pour remporter les législatives et ainsi donner une majorité à François Hollande, les socialistes caressent l'espoir d'une majorité absolue, sans Front de gauche ni écolos pour leur mettre la pression.
Les socialistes caressent le rêve fou d'être majoritaires "seuls".
 
Les socialistes caressent le rêve fou d'être majoritaires "seuls". Un mois après l'élection de François Hollande, les législatives – qui ne déchaînent pourtant pas les passions – vont définir de manière cruciale la marge de manoeuvre des socialistes dans les cinq années à venir. En face, la droite – sur fond de guerre des chefs – a visiblement rendu les armes. Le spectre d'une « cohabitation » est retombé comme un soufflet. Bref, le champ est libre. Les sondages le confirment : le PS est bien placé pour gagner les législatives. Mais avec quelle avance ? Là est tout l'enjeu...
Objectif "majorité"

« Donnons une majorité au changement ». L'objectif est clair. Il s'étale sur les tracts et les affiches de tous les candidats adoubés par la direction du Parti socialiste, y compris sur ceux des écologistes investis en vertu de l'accord PS-Europe Ecologie-Les Verts (EELV). Il devient même un label de légitimité en cas de dissidence, comme à Lyon où un candidat radical de gauche a été assigné en justice pour s'en être réclamé. Mieux, il paraît coïncider avec les aspirations des Français, visiblement plus enclin à donner une chance à François Hollande qu'à embringuer la France dans une cohabitation stérile. Selon une projection TNS-Sofres Sopra group pour Le Nouvel Observateur publiée mercredi, le PS et ses alliés PRG et divers gauche peuvent donc espérer obtenir entre 280 et 310 sièges, la majorité absolue étant fixée à 289. 

L'abstention, pire ennemi du PS

Dans leur élan, les socialistes caressent le rêve fou d'être majoritaires « seuls » sans le Front de gauche ni les écologistes. « On ne peut avoir une situation de négociation permanente sur tous les sujets, parce que cela va paralyser le changement », plaide Christophe Borgel, le « M. Elections » du  PS. « L'attente est énorme et on ne peut donner le sentiment qu'on est dans des négociations, des tergiversations », insiste-t-il auprès de l'AFP.

 Espoir d'autant plus vain que le PS a laissé à ses « partenaires » d'EELV, du Parti radical de gauche et du MRC de Jean-Pierre Chevènement plus d'une soixantaine de circonscriptions. Selon un sondage BVA pour Le Parisien paru jeudi, le PS ne parviendrait à devancer la droite parlementaire qu'avec l'appui de écolos (crédités de 4,5% des intentions de vote). De quoi refroidir les ardeurs. Surtout que l'abstention – une inconnue à ne pas négligeabler - pourraient s'avérer le pire ennemi du PS

source france soir

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grincheuxmarrant
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