Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
grincheuxmarrant
11 juin 2012

VIDEO. Législatives: l'adversaire de Ségolène Royal sous pression

 

VIDEO. Législatives: l'adversaire de Ségolène Royal sous pression

LEGISLATIVES - Face à Ségolène Royal, Olivier Falorni n'en démord pas: il se maintient pour la première circonscription de Charentes-Maritime.

Harlem Désir et Martine Aubry montent au créneau pour demander à Olivier Falorni de se retirer. Mais celui-ci ne veut rien entendre: il compte bien être élu en Charentes-Maritimes au second tour des législatives

"Olivier Falorni doit retirer sa candidature". Sur France Inter, ce lundi matin, Matine Aubry est on ne peut plus claire. La présidente du PS ne veut pas que le candidat dissident de gauche se maintienne face à Ségolène Royal, officiellement investie par le parti dans la première circonscription de Charentes-Maritime. La première secrétaire du PS n'est pas la seule à se montrer ferme sur le sujet. Olivier Falorni saura-t-il résister aux pressions? 

>> Suivez le lendemain du premier tour des élections législatives en direct 

>> Retrouvez les résultats du premier tour  

Martine Aubry a rappelé que la "règle" était de "se désister pour le candidat de la gauche le mieux placé". "Et quand il s'agit en plus de Ségolène Royal, qui est une très grande présidente, ancienne candidate, quand on est de gauche, on ne va pas essayer de battre une camarade, et qui plus est celle-ci, avec les voix de la droite, c'est insupportable". "Il n'est pas acceptable qu'un camarade" agisse ainsi, a ajouté la maire de Lille, pour qui "on n'est pas élu avec les voix de droite pour battre notre ancienne candidate, avec les voix de droite". 

Nous avons besoin de la voix de Ségolène Royal à l'Assemblée 

Le numéro deux du PS, Harlem Désir, a lui aussi appelé ce lundi sur I-télé le trublion à "ne pas empêcher que la voix de Ségolène Royal puisse s'exprimer à l'Assemblée." "Ségolène Royal est arrivée en tête. Nous demandons à Olivier Falorni, comme à tous les candidats de gauche arrivés en second, de reconnaître le choix des électeurs", a-t-il dit. "Il ne doit pas accepter d'être instrumentalisé par l'UMP", a-t-il ajouté. "Nous avons besoin de la voix de Ségolène Royal à l'Assemblée", a répété Harlem Désir. "Elle a une légitimité populaire pour nous représenter à l'Assemblée", a-t-il insisté. Sur Europe 1, le député socialiste Bruno Le Roux est sur la même ligne: "Olivier Falorni se ferait élire avec un autre électorat que celui de gauche!", proteste-t-il. 

Ségolène Royal elle-même assurait ce dimanche soir: "Je lui tends la main. Objectivement, il pourrait se maintenir, mais les lois de la gauche veulent que celle qui est arrivée en tête travaille à ce rassemblement. Je tends la main à ce candidat sans rancune." 

Le jeu de l'UMP

L'ex-candidate à la présidentielle, qui brigue la présidence de l'Assemblée nationale en cas de victoire, a obtenu 32,03% des suffrages contre 28,91% à Olivier Falorni. 

Et l'UMP commence déjà à en tirer parti: l'ex-ministre Dominique Bussereau appelle implicitement à voter pour l'adversaire de Ségolène Royal.

source:l'express 

Publicité
Publicité
Commentaires
grincheuxmarrant
Publicité
Publicité