Fouquet's : Richard Attias se fâche pour défendre Cécilia

Richard Attias, le nouvel époux de Cécilia ex-Sarkozy, s'est élevé jeudi contre ceux qui la rendent responsable des dérapages du Fouets' et du yacht de Bolloré en mai 2007.

Le restaurant le Fouquet's, à Paris SIPA/Alfred

Décidément, il sera dit que Nicolas Sarkozy ne parviendra pas à se débarrasser de sa désormais célèbre soirée au Fouquet's, le 6 mai 2007. Alors que le « candidat du peuple » s'était efforcé de déminer le terrain via quelques confessions sur sa vie personnelle à l'époque, voilà que l'épisode revient sur la scène, via des déclarations courroucées de... son rival de l'époque Richard Attias, nouvel époux de Cécilia Sarkozy.

Car le publicitaire juge qu'on en met un peu trop « sur le dos » de son épouse, présentée comme la principale responsable du dérapage du Fouquet's comme du séjour du président nouvellement élu sur le yacht du milliardaire Vincent Bolloré quelques jours plus tard. Deux épisodes devenus les symboles des dérives « bling bling » du début du quinquennat.

"Il a passé l'après-midi à essayer de ramener sa femme"

C'est en particulier la version défendue par la journaliste Catherine Nay, dans un ouvrage récent (L'impétueux, Grasset). Cette fameuse soirée aurait été voulue et organisée par Cécilia Sarkozy, déjà en conflit avec son mari. Si celui-ci est resté longuement dans ce restaurant chic de la capitale, entouré de patrons du CAC 40 alors que des milliers de personnes patientaient place de la Concorde pour fêter sa victoire, c'est parce qu'il tentait désespérément de la convaincre de le rejoindre.

C'est aussi la version de l'épisode défendue par les proches de Nicolas Sarkozy. « Il était malheureux comme les pierres », raconte l'un d'eux. « Il a passé l'après-midi à essayer de ramener sa femme. Le programme prévu, c'était la salle Gaveau (pour un discours devant les militants UMP), 15 minutes au Fouquet's, puis la Concorde ». Mais Cécilia Sarkozy, retranchée chez elle après avoir refusé de voter, aurait mis de longues minutes à se laisser fléchir par Isabelle Balkany, une proche du couple, avant de finalement accepter de le rejoindre place de la Concorde.

Cécilia "pas du tout impliquée", assure Attias

Pas d'accord, a répliqué Richard Attias jeudi sur France Inter. « Cécilia n'a pas du tout été impliquée ni dans le Fouquet's ni dans le choix de la croisière », a-t-il affirmé. S'il s'en est pris surtout à Catherine Nay et veut croire que « le président n'a rien à voir là dedans », c'est aussi à mots couverts un avertissement à l'intention de l'entourage du président-candidat.

D'ailleurs, après l'élection, « Cécilia est partie au bout de six mois », a-t-il rappelé. « Un mandat de cinq ans ne peut pas être mis complètement sur le dos d'une personne qui est restée six mois », a lâché Richard Attias.

« L'atmosphère ce 6 mai 2007 au soir, c'était l'atmosphère (sic) d'un homme qui attend la femme qu'il aime », témoignait récemment Dominique Desseigne, propriétaire du Fouquet's. Interrogé sur le sujet, Nicolas Sarkozy avait quant à lui simplement dit garder un « souvenir très ambivalent » de cette soirée où il était partagé entre « l'immense honneur d'être élu et (sa) famille qui explosait ». 

source: france soir